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Le chemin de fer

LE CHEMIN DE FER DU LAC-SAINT-JEAN 

The Quebec and Lake St-John Railway, aujourd’hui partie constituante du Canadien National, se compose du Quebec and Saguenay Railway et du Quebec and Gosford Railway.

Le Quebec and Saguenay Railway a été incorporé le 18 décembre 1854, mais seulement quelques relevés ont été faits dans le temps par les ingénieurs. Le Quebec and Fosford Railway qui a été incorporé en avril 1869 a été absorbé par le Québec and Lake St-John Railway en décembre 1870.

Le Quebec and Fosford, le premier chemin de fer de la région – façon de parler parce que ses rails étaient en bois – a été construit par un américain du nom de J.B. Hunter. Les travaux sur cette ligne – la première à desservir la vieille capitale – ont été commencés en septembre 1869 et ont été terminés à la mi-décembre de l’année suivante.

La ligne mesurait 27 milles (43.2 kilomètres) de long. Elle allait de place Sans-Bruit, un endroit de Québec situé près des usines actuelles de Saint-Malo, à Gosford, un petit hameau en bordure des Laurentides au nord de Québec. Son premier président a été Henri-G. Joly et son premier vice-président, P. Garneau, alors maire de Québec.

Le voyage d’inauguration de la première partie du parcours a été effectué le 18 août 1870. Les invités à cette occasion prirent place sur des wagons-plates-formes tirés par la locomotive Jacques-Cartier. Le groupe se rendit jusqu’au pont Jacques-Cartier (un pont en bois) et les invités en firent l’inspection. Un banquet fut ensuite servi dans la scierie où avaient été préparés les traverses et les rails de bois. On rapporte qu’au cours de ce voyage la locomotive atteignit la vitesse vertigineuse de 35 milles (56 kilomètres) à l’heure. Le succès de l’entreprise était assuré.

L’ouverture officielle de la ligne Québec-Gosford eut lieu le 24 novembre 1870. Quelques voyages furent effectués pendant ce mois et en décembre, puis le service fut discontinué le reste de l’hiver à cause de la neige et des intempéries.

Le printemps suivant on dut faire plusieurs voyages de réparation et la circulation des trains reprit de plus belle le 1er septembre pour se continuer jusqu’à la fin de novembre 1871.

En mai 1872, les trains se remirent à circuler et le service a été continué jusqu’en novembre de la même année. L’hiver fut bien dur cette année-là et la voie eut beaucoup à souffrir des glaces et du verglas au point que la compagnie ne pouvant suffire aux frais très élevés des travaux de réparation de la voie dut en abandonner l’exploitation.

Le 24 décembre 1870, on avait changé le nom de la compagnie en celui du Québec and Lake St-John Railway Company. Cependant, l’exploitation de la ligne avait été continuée par son constructeur américain pour lui permettre de faire ses frais.

La nouvelle compagnie demeura inactive jusqu’en 1878 alors que commencèrent les travaux de réfection de la voie. On remplaça alors les lisses de bois par des rails d’acier de 50 livres (22.5 kilogrammes).

Le 1er février 1881, les trains se remirent à circuler. Ils allaient de Québec à Saint-Raymond. À partir de ce point, la progression des travaux a été plutôt lente et ce n’est qu’en 1882 qu’on atteignit Saint-Léonard, Black River en 1883 et Beaudet (maintenant appelé Falrie) en 1885. Il est impossible de déterminer la date exacte de l’arrivée du rail à Rivière-à-Pierre, cette municipalité n’ayant été fondée qu’en 1887. Toutefois, la ligne avait dépassé cet endroit en 1885, car d’après les statistiques ferroviaires du Canada le service régulier des trains entre Québec et Chambord a débuté l’année fiscale 1888-1889.

De plus, on voit dans les rapports du temps que la pose du rail jusqu’à Chambord a été complétée en juin 1888. Deux ans plus tard, soit le 30 juin 1890, le premier train régulier de voyageurs arrivait à Roberval qui était alors un grand centre d’expédition de produits forestiers. Il fut pendant longtemps le terminus de la ligne du Lac-Saint-Jean. Trois ans plus tard, la voie atteignit Chicoutimi. Le 21 novembre 1917, le Canadien National prolongeait sa ligne du Lac-Saint-Jean jusqu’à Saint-Félicien et dix ans plus tard, presque jour pour jour, la voie était construite jusqu’à Dolbeau.